La communication est au cœur de toutes nos actions. Que ce soit au travail, avec nos enfants, nos amis ou nos conjoints. Bien communiquer est un art à cultiver.
Un parent, qui a de bonnes habiletés à communiquer, apprendra à ses enfants à avoir des relations cordiales empreintes de valeurs fondamentales telles que le respect. Que ce soit pour les enfants, les adolescents ou les adultes, une formule existe. Elle est simple et, comme adulte, nous devrions tous l’utiliser. Il y a d’ailleurs un adage qui dit que les enfants apprennent par imitation. On serait donc fou de ne pas s’y mettre.
Combien de couples et de parents consultent pour des problématiques plus ou moins complexes. Quand nous observons leurs dynamiques familiales ou de couples, la problématique est souvent simple à régler. Se pourrait-il aussi, que nous-mêmes, n’ayons pas reçu cet enseignement? Et si nous en apprenions les rouages maintenant? Il existe des éléments clés à utiliser pour favoriser un bon dialogue.
Choisir le bon moment
Premièrement, il est important d’être dans un état d’esprit calme et être disponible à entendre l’autre personne. La communication c’est être à l’écoute de son interlocuteur. Il est essentiel pour ouvrir un dialogue respectueux. Il est important d’éviter les idées préconçues car il se peut que ses perceptions soient différentes des nôtres. Le non verbal influence beaucoup les discussions entre deux personnes. Il faut porter attention à notre gestuelle et ne pas croiser les bras, ce qui pourrait créer un sentiment de fermeture chez l’autre personne.
Ainsi, pour optimiser une bonne communication entre des personnes, il est nécessaire de choisir un endroit calme et à l’abri des regards pour créer un sentiment sécurisant. Cela permet de pouvoir parler doucement sans se faire interrompre par personne, ce qui pourrait nuire à la bonne entente. Il est nécessaire de s’exprimer au « JE ». La raison est fort simple, il n’est pas utile d’accuser l’autre de tous les maux inimaginables. Cela ne ferait qu’envenimer la situation.
Communiquer à l’autre ce que nous ressentons, de ce que nous avons vécu en émotions fait en sorte que nous exprimions nos perceptions d’une situation de nos propres émotions vécues. L’autre personne peut mieux comprendre la raison de nos réactions antérieures. Cette dernière aura donc tendance à être plus disponible pour régler la mésentente et ne se sentira pas attaquée. Les conflits sont majoritairement causés par un sentiment d’accusation ou perçus comme étant de la négativité. Le ton de voix doit être calme et doux. Il importe de ne pas crier, de ne pas monter le ton de voix. Cela ferait en sorte que notre interlocuteur augmenterait également le ton de voix ce qui créerait une escalade et pourrait déclencher de nouveau le conflit.
Pour favoriser la bonne communication entre la fratrie, aidez vos enfants à se calmer, à trouver un endroit de retrait, en les guidant pour parler au « JE » et en nommant leurs émotions. Amenez-les à trouver un terrain d’entente avec l’autre enfant pour trouver une meilleure solution. Félicitez-les lorsqu’ils ont réussi!
Faire attention aux mots
Nous avons souvent tendance à interdire à nos enfants de faire des actions; cela peut devenir irritant. Lorsque nous leur parlons, pensons davantage à nommer les actions, à dire : « ne cours pas » qui devient « marche ». Pour éviter les conflits ou l’argumentation avec vos adolescents, faites attention à vos phrases de sorte à ne pas donner des ordres, mais faites des demandes. Nous avons tendance à dire, comme parent, « fais le ménage de ta chambre » quand nous devrions dire : « pourrais-tu faire le ménage de ta chambre ». Cela aide à ne pas assumer de refus, impacte le ton de la voix en étant plus doux et moins ferme.
Que ce soit avec nos enfants ou entre adultes, nous leurs offrons des exemples de communication tous les jours.
N’oublions pas qu’ils apprennent en voyant leurs propres parents gérer les différends entre les autres membres de la famille.